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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 21:31
Le poids des émotions


NEUROSCIENCES

Vous pouvez sauver plusieurs vies humaines à condition d’en sacrifier une de vos propres mains. Que faites-vous?

Nos jugements moraux sont-ils fondés sur nos émotions?
Voilà un magnifique sujet de philosophie dont se sont emparé des neurobiologistes pour mieux comprendre comment se fabriquent nos décisions. Face à un dilemme moral, mettant en balance des vies humaines, les émotions liées à l’empathie et à la compassion influencent la décision, expliquent Antonio Damasio (University of Southern California, USA) et ses collègues dans la revue /Nature /(AOP) publiée cette semaine.

Damasio, qui s’intéresse depuis plusieurs années aux relations entre émotion et prise de décision, a imaginé une série de dilemmes qu’il a soumis à trente volontaires. Chez six de ces personnes une partie du cerveau appelée cortex préfrontal ventro-médian (CPVM) avait été endommagée par une tumeur ou une attaque cérébrale. Douze volontaires avaient des lésions dans d’autres parties du cerveau. Les douze derniers étaient exempts de tout dommage cérébral.

Les expériences montrent que ceux qui ont le CPVM endommagé prennent des décisions plus utilitaires.
Imaginons qu’un wagonnet roule sur des rails et s’approche d’une fourche. D’un côté il risque de rouler et de tuer cinq ouvriers s’affairant sur les rails, de l’autre côté un seul ouvrier. En appuyant sur un bouton, vous pouvez envoyer le wagonnet du côté où il n’y a qu’une personne et donc en sauver cinq.
Dans ce cas-là, la majorité des volontaires choisit de sauver les cinq. En revanche lorsqu’il s’agit de jeter une personne sur le wagonnet pour le stopper et sauver les autres, l’aversion prend le dessus. L’émotion suscitée par l’idée de tuer quelqu’un empêche de prendre la décision ‘’utilitaire’’ de sauver les cinq autres. Sauf chez ceux dont le CPVM est endommagé. Ils
sont deux fois plus enclins à faire le choix de tuer une personne pour le bénéfice des autres.

D’autres travaux ont montré que le cortex préfrontal ventro-médian est impliqué dans la gestion des émotions liées à la vie en société (honte, fierté, culpabilité…) et qu’il établit des liens avec les fonctions de raisonnement et de logique. L’imagerie
médicale (IRM) permet de voir que le CPVM s’active lorsqu’un individu doit prendre une décision morale.
L’étude de Damasio confirme que l’émotion est partie prenante du processus et qu’elle n’est pas seulement provoquée par la prise de décision.

 Source :

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/

sciences/sciences_humaines/20070322.OBS8489/moralite_le_poids_

des_emotions.html



 

Etude intéressante … très intéressante !!!

 Remarques:

                                    En appuyant sur un bouton qui fera qu’une personne sera tuée plutôt que cinq, la majorité des volontaires est d’accord.

 Mais, s’il s’agit de tuer directement une personne pour en sauver cinq, l’émotion empêche la majorité d’agit de même.

 Et pourtant le résultat est le même !!!

 Le bouton rendrait il moins responsable ?

 Qu’est ce qui fait que la vie de cinq personnes est plus importantes que celle d’une personne ?

 La quantité serait elle la valeur de référence ?

  Quand je tue une personne suis je toujours « innocent », ne suis-je plus responsable de cette mort, parce j’en ai sauvé cinq ?

 Il est fort possible que d'avoir la conscience des ses émotions en toutes occasions, marque la différence entre un Homme éveillé de celui qui agit en fonction de ses émotions.

 Ce qui fait que cette maxime est très importante :

Le Respect absolu de la vie :

 Même si un pouvoir quelconque nous faisait croire qu'en exécutant un seul homme on pourrait sauver l'humanité toute entière, il ne faudrait pas tuer cet homme car la vie d'un seul homme non violent est aussi précieuse que l'humanité toute entière.

 

 

 

 Conclusion :

 

Par rapport à l'article:

                                               Si la vie d’une personne « innocente » est en jeu, dans aucun cas je n’interviens, même si la survie de beaucoup d’autres est en jeu.

 Le fait d’intervenir me fait perdre « mon innocence »,  ma qualité d’humain conscient.

 Si j’interviens je deviens un être dirigé par mes émotions ; et les émotions sont toujours relatives à un environnement, à un conditionnement.

  Il est difficile d’être un Homme dans un monde où la règle est de ne pas être humain. Dans un monde où les émotions conditionnées par environnement servent de morale !!!

 

En général :

Je ne peux intervenir qu'en cas d'agression physique sur ma personne (faculcatif) et surtout sur les autres ; mais, là, se doit toujours être sans l'intention de tuer, seulement de neutraliser l'agresseur, même si cela pourrait  parfois entraînersa sa mort.

Par rapport à l'article ou en général c'est toujours la conscience qui dirige et non des réactions émotionnelles.

 

 Jésus, Giordano Bruno et beaucoup d’autres (objecteurs de conscience) l’ont payé de leur vies !

  

 

 

 

 

 

 

 

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